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transition écologique et énergétique

  • LES BENEDICTINES DEVANVES A LA RECHERCHE DE SOUTIEN FINANCIER POURRENOVER LES 270 FENETRES DE LEUR PRIEURE

    A l’occasion des Journées du Patrimoine, les sœurs bénédictines de Vanves, ont lancé une campagne de soutien pour rénover, et remplacer les 270 fenêtres de leur prieuré, par du double vitrage afin de réduire les pertes énergétiques. Le coût total s’éléve à prés de 600 000 €. Le chantier est prévu en trois tranches, la première nécessitant 287 000 €.

    « Nous ne pourrons pas commencer les travaux sans que le financement de cette tranche soit assurée. C’est pourquoi nous sollicitons le précieux soutien des vanvéens et de tous ceux attachés à ce patrimoine » explique Marie Madeleine Caseau, mére supérieur en précisant que la fondation des Monastéres,, la fondation du clergé, la CAVIMAC et EDF vont contribuer au financement.

    C’est une des étapes du vaste chantier de rénovation et d’entretien, - après l’isolation du grenier et des réseaux de chauffage, avec un souci majeur de l’écologie intégral de ce vaste bâtiment, situé au coeur de Vanves et labellisé « architecture remarquable du XXe siécle ». C’est pourquoi, il leur a fallu obtenir le feu vert de l’Architecte des Bâtiments de France , après un audit thermique,

    Preuve que les sœurs bénédictines ont un grand souci de la transition écologique et énergétique, sur laquelle elles ont profité des confinements provoqués par la pandémie, pour mener une réflexion qui a abouti par des réalisations.

    Elles ont ainsi mis en place 5 cuves pour recueillir l’eau de pluie, une collecte sélective performante de leurs déchets, d’être attentif à leur consommation d’électricité, en installant des leds pour l’éclairage, mais aussi en consommant des produits frais et naturels, qui les ont amené à cultiver un jardin potager et à avoir des rûches.

    Actuellement elles attendent le programme à respecter pour le calcul de leur bilan carbone

  • GRAND DEBAT NATIONAL A VANVES : BRAIN STORMING REPUBLICAIN ENRICHISANT GRACE AUX MARCHEURS

    Vanves, à l’école Max Fourestier le 21 Février dernier, a été choisie pour la 3éme réunion organisée dans le cadre du Grand Débat National par la République en Marche dans la 10éme circonscription  (Vanves/Issy les Moulineaux) avec la députée Florence Provendier, les deux autres l’ayant été à Issy les  Moulineaux. Elle a réunie prés de 80 vanvéens qui ont travaillé en petits groupes autour de 5 tables, avant de partager leurs propositions sur les quatre thémes, lors d’un débat animé par les référents vanvéens, Nicolas Chaigneau et Michéle Brual

    Qu’est-ce qu’il en est ressorti, rien de nouveau par rapport aux revendications déjà entendus ou écrits sur les cahiers de doléances dont ont fait état les médias. Mais plusieurs constats sur les quatre thémes. Fiscalité et dépenses publiques : Consensus sur une meilleure justice fiscale, sur le principe d’une fiscalité écologique, mais sans que cela alourdisse la charge fiscale globale. Transition écologique et énergétique : Consensus sur le fait qu’il s’agit d’un sujet non traité à la hauteur des enjeux, quelques intervenants demandant de multiplier la publicité dans les médias pour développer la sensibilité des citoyens à la transition écologique. Ils ont relevé un manque de sensibilisation, notamment des plus jeunes, et d’éducation au quotidien et de formation sur les sujets concernant la consommation. A la veille de l’ouverture du salon de l’agriculture, ils se sont posés des questions sur comment promouvoir une agriculture de qualité, améliorer les conditions l’élevage, interdire les pesticides. Ils ont préconisés la généralisation du compostage, l’uniformisation du recyclage, la réduction des emballages, le développement du bio gaz… un consensus se dessinant sur la nécessité d’un monde zéro carbone

    En matière de transports, question très sensible, en Ile de France, les propositions ont fusées, avec des transports plus propres, plus confortables « pour donner envie de les prendre davantage» à des transports « plus accessibles ». Par contre, pas de consensus sur des transports gratuits totalement, sauf pour inciter à les prendre à certains horaires ou jours hors des pointes habituelles pour inciter les franciliens à les utiliser, le développement du free floating depuis la disparition d'autolib', des parkings relais, …. Certains participants ayant constaté que « la navette de Vanves réduit ses trajets alors que c’est un transport collectif utile ! »

    Une  priorité fait consensus en matière de démocratie et citoyenneté : le besoin de formation/information des citoyens, d’avoir plus de débats et de participation des personnes, peut être à travers une « école du citoyen » pour les adultes, une formation à la citoyenneté dans les écoles, colléges, lycées… «J’ai besoin de démocratie directe, donc j’ai besoin de mieux savoir » a résumé un intervenant en traduisant finalement une forte demande de démocratie participative/directe à côté de la démocratie représentative, « l’idée tant qu’il faut pouvoir entendre le citoyen entre deux élections tant nationales que locales ». Curieusement, le référendum participatif a été peu évoqué, et aucun consensus ne s’est fait sur une dose de proportionnelle dans les modes de scrutins, ni sur le vote des étrangers aux élections nationales qui doivent être réservées aux ressortissants nationaux, même s’il existe un petit consensus pour leur participation aux élections locales (municipales).    

    Enfin, en matière d’organisation de l’Etat et de services publics,  ils considèrent tout d’abord qu’ils y a trop d’échelons (Etat, Régions, Départements, Communautés de communes, communes) et un manque de coordination entre les différentes structures partie prenante, mais il n’y a pas de consensus sur la réduction des strates administratives, notamment du mille-feuille en Ile de France. Ensuite, ils pensent que le regroupement des services de proximité peut se traduire par une perte de contact avec l’usager en donnant l’exemple du Centre de santé de Vanves transféré à Issy Les Moulineaux dans le cadre de l’intercommunalité. Or, si les jeunes passent par le virtuel et les nouveaux médias numériques, les personnes plus âgées ont souvent besoin d’un accompagnement dans leurs démarches. Autre situation a contrario, celle d’une antenne sociale, sur un territoire, tenue par un agent public isolé et inexpérimenté (personne potiche) alors qu’il faudrait affecter sur ce type de poste un agent compétent. Enfin ils se posent des questions sur ses communes de 15 à 30 000 habitants comme Vanves dont les habitants sont « victimes » de la centralisation des services administratifs, au nom du regroupement au siège de l’intercommunalité ?

  • VANVES ET LA METROPOLE DU GRAND PARIS : ELECTION DU PRESIDENT SANS SURPRISES

    Les 209 conseillers métropolitains dont Bernard Gauducheau  (sur la photo hier au Conseil Régional en aparté avec Philippe Laurent maire de Sceaux dans l’hémicycle)  siégent aujourd hui dés 9H au Palais d’Iéna, pour procéder à l’élection de leur président et du bureau, qui a fait l’objet de nombreuses tractations depuis la fin des élections régionales et surtout le début de l’année avec la désignation d’un candidat par les Républicains à la suite d’un vote.  

    Même s’il a été désigné par les élus LR comme le candidat à la présidence de la MGP, par un vote des 93 conseillers métropolitains LR au siége des Républicains le 12 Janvier dernier (51 voix pour le député maire de Rueil, 37 pour celui du Perreux), l’élection de Patrick Ollier était loin d’être assurée au départ, même s’ils bénéficiaient d’une majorité de 118 élus si l’on additionne les voix LR (93) et UDI (25). Tout simplement parce qu’il y avait deux autres candidats, Philippe Laurent (UDI) maire de Sceaux qui s’était déclaré le 15 Décembre et André Santini, député maire UDI d’Issy les Moulineaux depuis le 13 Janvier 2016. Si le second a finalement retiré sa candidature, pour gagner une vice-présidence, le premier a décidé de retirer hier sa candidature après en avoir discuté personnellement avec Patrick Ollier. Il n’aura pas de vice-présidence en contrepartie d’autant plus que les partis sont intervenus pour se les répartir, avec quelques surprises, mais les « crocodiles » se sont intéressés brusquement à une Métropole qu’ils ignoraient ou méprisaient jusqu’à présent.

    Rappelons que ce Conseil de la Métropole est composé de 209 élus dont 93 LR (44,5%), 25 UDI (12%), 5 DVD (2,4%) pour la droite, 44 PS (21,1%), 33 FG (15,8%) et 9 EELV (4,3%). Chaque maire siége bien sûr, les grandes villes ayant plusieurs conseillers métropolitains, Paris avec 62 représentants dont Anne Hidalgo, 5 pour Boulogne… Le Bureau est constitué de 21 vice-présidents dont la répartition proportionnelle est de 10 LR, 4 PS, 3 FG/PC et 1 EELV et a fait l’objet d’un accord de gouvernance entre majorité et opposition. Anne Hidalgo devrait être la 1ére vice-président, André Santini le 3éme… Pour Patrick Ollier, cette élection de ce matin possède la saveur d’une revanche, puisqu’il avait vu la présidence de Paris Métropole lui échapper voilà 8 mois, barré par Patrick Devedjian, président du conseil départemental des Hauts de Seine.

    Il était tout à fait sur la même longueur d’onde que l’ensemble des ex-présidents de ce syndicat d’études dont Philippe Laurent (UDI), Patrick Braouezec (FG/PC), JY le Bouillonnec (PS), notamment, avec leur son désir d’œuvrer main dans la main avec le Gouvernement et élus gauche et de droite, de jouer la carte du consensus qui devrait perdurer au sein du conseil de métropole. « L’idée métropolitaine est intéressante. Elle ne se résume pas à une institution, mais à un état d’esprit où tous les acteurs travaillent à des objectifs partagés comme Paris Métropole commençait à le faire. La MGP devait travailler sur le logement et faire de la péréquation à l’origine. Mais ce n’est pas que de cela car elle doit s’occuper d’autres choses, notamment de son rayonnement et de son attractivité, c’est-à-dire fédérer les énergies de la société civile, économique, sociale, culturelle… » explique Philippe Laurent (UDI)

    « Les conseillers métropolitains devraient y prendre goût et seront en responsabilités sur certains sujets. Ils n’ont pas le droit d’échouer. Et ils pourront commencer à travailler sur le fonds dés Février avec la mise en place de commissions qui partiront des groupes de travail mis en place au sein du Conseil des élus, à partir des thématiques sur lesquelles ils travaillent : transition écologique et énergétique, qualité de l’air et lutte contre la pollution… » explique l’un d’entre eux. Le plan de travail pour le Conseil de métropole est important durant ce premier semestre, à la fin duquel  la Mission de Préfiguration doit achever sa mission.   Il  se réunira pratiquement tous les mois d’ici l’été prochain notamment  pour créer le Conseil de Développement où seront représentés les forces civiles (comme le CESE), voter son budget, débattre de l’exposition universelle, pour mettre en place la commission consultative pour le schéma directeur «Energie», lancer les travaux d’élaboration du PCAEM, lancer les discussions sur l’intérêt métropolitain en matière de développement économique.  Il est vrai que des compétences sur le logement et l’habitat ont été reportées à 2017 par exemple, mais cela ne doit pas les empêcher de travailler. La MGP peut très bien et rapidement faire voter une délibération créant une aide à l’investissement  aux communes pour construire des logements à partir de l’aide de l’Etat aux maires bâtisseurs. Car ce lieu d’échanges et de mutualisations peut déboucher sur des décisions, contrairement à Paris Métropole.